(où l’on apprendra que le héros est parfois privé de dessert, mais pas de plaisirs)
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Résumé des épizobs précédents :
– Nous en sommes à la séance 4 : « Nourrir la LoveDoll », mais Clochette et moi avons tellement bu lors de notre premier essai qu’on ne se souvient quasiment plus de rien. Heureusement qu’on a filmé quelques scènes.
– C’est sûr, la prochaine fois, je lui mets un bavoir et lui attache les mains dans le dos. Sinon elle va encore s’en mettre plein les doigts puis s’essuyer sur les seins et les fesses, juste pour me monter comment elle est jolie, toute barbouillée ainsi.
– Et c’est vrai qu’elle est jolie !
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Mercredi 28 octobre.
Je suis dans un é-tat !
Ce midi, Clochette et moi avons déjeuné en bas de son travail. Moi, je suis en vacances. J’aime bien la rejoindre le midi, puis aller flaner dans Paris.
On venait de commander le dessert. Clochette sort un stylo de son sac, puis écrit sur la nappe en papier, un mot : « Lécher ». Ça m’a fait sourire, c’était le premier verbe de la liste du mode d’emploi de la LoveDoll 3000, chapitre « Nourrir la LoveDoll ». Mais au souvenir de l’orgie romaine de la dernière fois, j’ai eu comme un doute : « Non, pas ici ! »
De mémoire, « Lécher » est le premier verbe de la liste, et après il doit y avoir :
- Sucer
- Suçoter
- puis Laper,
- Tendre la langue
- et puis d’autres …
- et même « Manger sous la table », avec pour précision que dans cette spécialité de gourmet, il fallait utiliser une petite assiette que la LoveDoll poserait sur la chaise et entre les jambes du monsieur, afin d’accueillir son sexe et ses testicules baignant alors dans le jus des aliments, tièdes à souhait.
Clochette repose le stylo, puis se remet à parler, naturellement, de tout et de rien.
Heu, moi, pas du tout. Je regarde entre mes jambes, interloqué. Je suppute la largeur de la chaise, m’imagine dans un flash une bouche suçotant ma queue enduite de sauce au vin …. puis me réveille, et réponds à Clochette un peu au jugé.
Celle-ci éclate de rire :
– Tu ne m’as pas écoutée ?
– Baaah, non.
Elle a tout compris de mon trouble, car elle rajoute :
– Attends, tu vas voir.
La serveuse arrive, pose les assiettes sur la table, mais à peine celle-ci a-t-elle disparu que Clochette me confisque mon dessert, et le pose près du sien.
Je vais pour protester, mais « chuuut » me mime-t-elle des lèvres, en commençant à se faire couler quelques gouttes de ma crème vanille sur le dos de sa main, comme si c’était tout à fait naturel.
Je me dis, comme pour me pincer : « Nan, pas ici ! »
Cependant, il est écrit « Lécher » sur la nappe, Clochette alors, lèche !
Elle lèche le dos de sa main, en plein milieu du restaurant, avec application, sans que je puisse rien voir de son regard, comme une étudiante perverse passant un examen.
Ah mes chères étudiantes, merci pour tous ces souvenirs. Merci pour ces décolletés bombés en passant devant moi, merci pour ces frôlements de hanches en TD dont je m’écartais toujours, mais tellement à regret. Merci pour ces jambes peu à peu décroisées dans mon bureau lors de vos entretiens individuels, même si je les écourtais dans ces cas ou laissais ma porte ouverte pour bien signifier qu’il ne fallait pas. Merci pour ces mots doux, à demi-mots, dans les copies ou les mails, et merci même pour ces quelques petites culottes laissées dans mon casier.
Aujourd’hui, j’enseigne en collège, tant mieux pour moi. Trop jeunes !
Mais ce midi, avec mon étudiante en léchage, là, fini le prof qui résiste. Elle vient à peine de commencer et je me sens déjà perdre pieds. Je ne sais plus où me mettre, ni mon sexe dans mon pantalon, d’ailleurs. Je regarde à droite et à gauche, mais avec le Covid nous sommes assez loin des voisins, et, rassuré un poil de ce que son manège semble passer inaperçu, je m’essaie à faire celui qui profite du spectacle avec un petit sourire, genre : « Je vous regarde, Mademoiselle, voyons voir ce dont vous êtes capable ! »
Et bien, elle en est capable, fois dix, car Clochette trempe alors tous ses doigts en même temps dans la crème, et les relève devant son visage. Elle reste quelques secondes sans rien faire, juste à regarder les petits chapeaux de crème de ses doigts qui coulent lentement vers le bas par gouttes.
On va se faire prendre, c’est sûr.
Puis elle se met à sucer, lentement, chacun de ses doigts, les yeux fermés et comme si je n’étais pas là. Et c’est ça qui me rend fou. Son naturel, son innocence apparente à se suçoter ingénument et avec une exquise gourmandise le bout de chacun de ses doigts au milieu d’un restaurant.
Ensuite, sur la nappe, elle écrit « Laper », puis verse son thé non pas dans la tasse, mais dans sa soucoupe qu’elle lève alors à hauteur de ses lèvres, pour la laper, donc, comme une petite chatte. Ça coule sur son menton, je vois quelques gouttes qui descendent dans son cou. Elle n’essuie pas, non, elle laisse, l’oeil effronté, me défiant.
Je ne sais pas quoi faire, je l’essuie, je …
Mais elle enchaine, se soulève et se tortille sur sa chaise, me laissant deviner qu’elle relève sa jupe sous la nappe. Puis elle prends sa fourchette, puis commence par la glisser sur le haut de ses seins, à droite et à gauche, de plus en plus fort.
Toujours pas de réaction tout autour, elle enchaîne, puis se pique les tétons, à travers le tissu léger, et finalement elle m’embroche … heu non, pardon, elle embroche un morceau d’ananas dans sa salade de fruit, et descend sous la nappe.
Je reste comme un con, immobile, le coeur qui bat … et le ventre aussi, furieusement.
Ce qu’elle fait sous la table, avec l’ananas ? Je ne sais pas, mais il ne lui faut pas longtemps avant que son autre main se crispent et empoignent la nappe. Elle gémit, ses yeux se perdent, toute au plaisir de m’allumer et d’être LoveDoll 3000 à 3000 pour 100.
Désespéré, je cherche la flèche indiquant les toilettes. Il faut qu’on y aille, ou à l’hôtel d’à coté, sous un porche, dans une ruelle, derrière. Mais Clochette subtilise alors prestement une serviette sur la table d’à coté, inoccupée, la glisse entre ses jambes quelques instants avant de me la poser ensuite, et très lentement, bien à plat sur la nappe, juste devant moi. Sa chatte y est dessinée, au jus d’ananas. Un dessin n’aurait pas fait mieux.
Et Clochette part comme ça, zouip, direction boulot, en coup de vent et tétons dardants, en me laissant comme un con avec l’addition, ma bandaison, et dans ma nuque le bruit de ses talons franchissant la porte. J’explose de rire, la garce !
Mais ce n’est pas fini. La serveuse s’approche. Sans un mot elle me tend l’addition, puis se penche et déchire le bout de nappe sur lequel Clochette avait écrit. La serveuse lit le papier, le plie, puis le met dans son soutien gorge, à même son sein.
Éberlué, je sors un billet, et paye avec, puis, comme dans un rêve, un deuxième que je lui laisse comme pourboire.
La serveuse le prend, le plie, et le glisse sur son autre sein.
Je ne sais pas pourquoi j’ai fait cela, je ne sais plus qui je suis.
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Mercredi 28 octobre, 23h.
Clochette, l’étudiante en léchage, suçage, etc … a eu son diplôme, haut la branlette.
Parce qu’en rentrant chez moi, je n’ai pas arrêté de l’après-midi.
Je suis dans un é-tat !
Allez, bonne nuit tout le monde. Mes bourses et moi, on va se coucher.
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La suite, c’est ici : www.vapeursdalcove.fr/ld3000-06
Le début, c’est là : www.vapeursdalcove.fr/ld3000-01
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