– « Salaud ! »
Mmm, c’était bon. J’avais ma q…. dans son c… . Cela ne faisait pas deux minutes que j’étais chez elle, et tout se passait comme je l’avais imaginé depuis une semaine et notre première rencontre au café.
J’avais fantasmé, pour tout premier contact de nos deux corps, de poser mon gland contre sa rondelle, puis de pousser, lentement.
Elle avait ouvert la porte, tendu ses lèvres vers les miennes, mais j’avais fait « non » de la tête. Surprise dans un premier temps, elle avait rapidement compris. Elle se définissait elle-même comme sodomite, et me l’avait écrit et répété moult fois pendant la semaine écoulée. J’avais compris le message, et elle-même comprenait à présent que je l’avais très bien comprise.
C’était, je m’en rendrai compte plus tard, notre mode de fonctionnement qui s’installait : peu de paroles, de la baise, forte et animale, et une tension sous-jacente, faite à moitié de reproches et de sextiments. Heureusement que nous avions tous deux le sexe joyeux, cela aurait été intenable autrement. Tels des bonobos, chaque accrochage, et il y en avait souvent, se terminait par nos deux corps en sueur et exténués en travers des draps, de la bagnole ou de n’importe quel baisodrôme improvisé où nous nous trouvions, et son sempiternel « Salaud ! » de fin de baise.
Ce soir-là, une minute après m’avoir ouvert, sans un mot elle se déshabilla, se retourna, se pencha sur la grande table de son salon, colla sa joue sur le bois puis écarta les fesses de ses mains.
10 secondes plus tard, je l’enculais, grave, et elle, tout sourire, me lâcha son premier :
– « Salaud ! »
… à suivre …