– – – J-5 vendredi 19 juin – – –
17h47 – Reçu un appel de la Cheffe :
« D’Ange, mon petit. Je pars en weeXend chez ma Mère-Grand au Cap, alors je te laisse les clefs de Facebook … enfin, de la page des Ecrits Polissons.
Bref :
– tu fais le ménage dans la boîte mail
– tu accueilles les nouveaux inscrits …
– … et sers à boire aux habitués
– tu réponds aux questions des Polissonnautes
– tu commandes les fleurs pour mercredi …
– … et tu emballes le cadeau pour Tony Vellone, l’invité (une photo dédicacée de mes chevilles, ça devrait lui plaire)
Moi : « heuuuuuuuuuu ????? »
Flore Cherry : « Quoi ? Tu ne connais pas Tony Vellone ? »
Moi : « Si, si, mais heuuuuuuuuuu ????? »
Flore Cherry : « Ecoute. Tu m’assistes depuis un an, maintenant ? »
Moi (hurlant, au garde à vous) : « YES CHEFFE, OUI CHEFFE »
Flore Cherry : « Repos, repos, couché, lààààà, sage. Et bien aujourd’hui, c’est ta chance : montre-moi ce que tu sais faire. »
– – – Vrombissement de Rolls qui s’éloigne – – –
17h49 – Moi, tout seul, regardant l’écran de mon tel signalant que Cheffe-Flore-a-raccroché :
« Oh flute de flute de flute de flute …. je fais quoi, comment, où ? … »
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5 Tequila-Vodki-Martino plus tard : « Eurécul, j’ai trouvé : déjà, je publie un extrait ! »
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LA PARADE DES 20 CULS, de Tony Vellone (extrait)
///// … J’ai aimé les femmes, Toutes les femmes. Parfois des hommes aussi. Ces derniers m’ont toujours laissé de bons souvenirs, des sentiments agréables, des sensations de plaisir intense lorsque, à l’acmé de leurs étreintes fougueuses, leur membre viril me pénétrait. Ah, cet instant où une belle bite se glisse dans votre intimité, tandis que votre croupe offerte est tendue par le désir, vos fesses écartelées, votre anus dilaté et douloureux devenant, au rythme des va-et-vient de votre enculeur, progressivement plus souple et accueillant. La volonté de s’abandonner au plaisir absolu est alors bien grande. L’envie de se masturber et jouir dans le même temps que son partenaire évidente, mais l’érection du mâle sodomisé est si capricieuse !
J’ai donc croisé toutes sortes de femmes et très tôt, j’ai eu envie de les photographier, de les immortaliser, comme l’on dit, surtout de les garder un peu égoïstement pour moi, même si je savais pertinemment que ces créatures de rêve s’offraient aux objectifs du monde entier. Je voulais les posséder au moins le temps d’une séance et pour quelques-unes d’entre elles, je les avais aussi prises physiquement à la fin du shooting, en tout cas presque toute avaient accepté que je me soulage sur leur opulente poitrine, lorsque, à l’ultime déclenchement, au comble de l’excitation, au bord de l’apoplexie, la langue pendante, les lèvres baveuses, je leur formulais cette ultime requête.
Cela fait donc près de vingt ans que je « tire », puisque telle est la traduction du mot anglais shooting, terme couramment usité dans le milieu hermétique des photographes professionnels, des pin-ups. Mes maîtres, en ce domaine, avaient pour noms George Belorgey et Serge Jacques. Bien avant de connaître leurs noms, je me branlais, adolescent, sur les photos dénudées de leurs modèles exhibés sans pudeur dans les années soixante, époque du Flower-Power, la période où les hippies libéraient le monde de sa vieille morale et, accessoirement, les femmes de leurs préjugés accrochés à leur soutien-gorge. Epoque bénie s’il en fut ! Trop jeune alors, j’ai attendu une vingtaine d’années avant de faire poser devant mon objectif une de mes premières starlettes, comme l’on disait à Cannes. Cependant, faisant fi de toute considération chronologique, je préfère commencer mon récit par l’un de ses derniers épisodes, peut-être parce qu’il est encore bien présent dans ma mémoire, mais aussi assurément l’un des plus savoureux, sinon le plus « romantiques » !
C’était en juin deux mille cinq et j’étais à Plattsburgh, petite ville des Etats-Unis près de ……..…/////
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Rappel : Les Ecrits Polissons, c’est un atelier/apéro d’écriture érotique qui ne se prend vraiment, vraiment pas au sérieux. 🙂
La prochaine soirée, c’est mercredi prochain, le 24 juin, ici :