Ah, qu’est-ce que j’aime l’enfiler !
Je pourrais dire « lui faire l’amour », pas assez évocateur , « la tringler », trop vulgaire, « la baiser » – je dis souvent « baiser » – mais pour décrire hier soir, je ne trouve pas d’autres mots : j’ai adoré l’enfiler, à quatre pattes devant moi, et la frapper en même temps.
Hier soir, mes deux mains sur ses hanches, que je la fasse glisser sur mon sexe lentement, ou bien lui tape mes couilles sur sa chatte tant j’y allais fort, j’ai profité de chaque vision, de chaque instant de cette abyssale baise.
Lorsque cela s’est terminé je me suis jeté sur le coté, déjà en manque, déjà avec l’envie de continuer, de l’enfiler, de la frapper, de lui dire des mots d’amour à l’oreille. Et ce matin, alors qu’elle vient de partir, j’écris, et j’ai toujours cette putain d’envie d’elle.
Je pourrais me masturber, revivre en fermant les yeux ce que j’ai vu, ce que j’ai hûmé de son plaisir, mais non : je veux rester dans ce désir, et passer ma journée les yeux ailleurs, malgré Paris qui vit autour de moi, malgré les transports en commun, malgré le travail. Aujourd’hui, je ne suis pas là, je suis en pensée avec ma drogue, avec ma came, avec elle.
Pourtant ce n’était pas parti pour, hier soir. Elle participait à une soirée entre femmes – hommes interdits – faite de paroles, de partages, de chants et de danses. Elle devait me rejoindre chez moi après, sur le coup de 23h-minuit, et j’ai eu un moment la tentation de préparer une belle séance de flagellation. L’attacher, lui passer la roue à pic, la chauffer aux martinets, puis recouvrir petit à petit son corps des morsures de mon serpent, cela faisait longtemps que je ne l’avais pas fouettée.
Et puis, en y réfléchissant, je me suis dit qu’elle rentrerait peut-être fatiguée, ou alors tourneboulée de ce qu’elle aurait osé raconter de sa féminité à cette soirée. Je ne la connais pas encore bien, ma Clochette, mais j’ai pensé que quelques bougies et une musique douce conviendraient peut-être mieux pour cette fin de soirée. J’ai donc fait par terre un petit chemin de bougies allumées, allant de l’entrée jusque mon lit, et l’y ai attendu.
Lorsqu’elle a frappé, je n’ai pas répondu, j’ai juste lancé la musique. J’avais laissé la porte à peine entrouverte. Je l’ai entendu entrer, puis quelques secondes plus tard, son ravissant visage est apparu à l’entrée de la chambre. Elle m’a remercié, toute enlovée déjà, et j’ai fait le modeste, ce ne sont que quelques bougies, vraiment, il n’y a pas de quoi.
C’est vrai, pourquoi me remercier d’avoir eu ce plaisir si doux de passer la soirée à penser à elle en rangeant un peu mon salon, en sortant quelques bougies, et à les placer sur le sol, à choisir une musique, puis à laisser couler les secondes qui me séparaient d’elle ?
Elle ne peut pas savoir, vous ne pouvez pas savoir, vous les filles, combien certains soirs, de vous attendre, c’est bon.
Hier soir, c’était un soir comme ça.
Elle est venue se blottir contre moi sur le lit et nous avons discuté longuement de sa journée, de la mienne, de sa soirée. Elle avait passé sa main sous mon T-shirt, et moi je lui caressais le dos, ou les cheveux. Je n’avais pas spécialement envie de la violer, l’air était doux dans notre alcôve d’amoureux, les bougies jolies, et la musique complétait si bien le tableau.
Mais je me suis mis à bander.
Un truc à savoir, les filles : nous les hommes, dans notre corps, sommes deux. Il y a d’une part notre sexe – le mien s’appelle Marco, « bonjour les filles » qu’il dit Marco – et d’autre part le reste de notre corps. Et chacun vit sa vie propre.
Marco avait apparement des vues sur le corps de ma Clochette car il s’est soudain manifesté avec la plus grande vigueur. De Dieu, j’en avais presqu’une crampe.
En riant, je l’ai fait remarquer à l’intéressée qui s’en est allé évidement – faut pas lui en promettre – constater l’affaire. En moins d’une minute, j’étais nu, sur le dos, et le gland bien au chaud dans sa bouche.
J’adore l’enfiler, je vous l’ai déjà dit plus haut, mais qu’est que j’aime aussi quand elle me suce. J’aimerais qu’elle bave plus parfois, mais avec mes deux dernières semaines intenses de boulot, je n’avais pu lui faire la leçon sur ce point (Clochette adore jouer à l’élève). Mais déjà, sa façon de faire, son maintien de bonne élève associé à la vision de ses lèvres s’enfonçant petit à petit sur ma queue, ça me rend dingue. Elle me suçait, puis elle me branlait, alternativement, et moi, matou flemmard, je me laissais faire.
Ensuite, elle est venue s’asseoir sur moi, encore habillée. Sa robe était relevée sur ses hanches et je voyais mon sexe bandant juste devant sa petite culotte noire. Elle branlait Marco comme si c’était son propre sexe d’homme. Etrange vision, étrange position, que j’adore, que cette queue que je lui prête et je voyais bien sur son visage que cela l’excitait au plus au point. Elle regardait mon/son sexe, comme hypnotisée, le branlait de plus en plus vite et de plus en plus fort. Elle gémissait, elle soufflait, et balançait son bassin d’avant en arrière tout en me/se branlant de plus belle.
Je ne peux faire que ça, pour elle, lui prêter mon sexe pour qu’elle se masturbe avec, mais ne peux lui décrire ce que c’est d’enfoncer sa queue dans un sexe de femme.
Je n’ai que des mots.
Alors, je l’ai retournée, déshabillée, et placée à quatre pattes devant moi. Elle a reculé fiévreusement presque à venir s’empaler toute seule sur ma queue. S’en est suivi l’instant agaçant de l’attente – le temps de prendre une capote, de se battre nerveusement avec son ouverture et son déroulage tout du long de ma queue.
Mais, joueur impénitent, j’ai rajouté une attente supplémentaire, me penchant à son oreille :
– « Tu la veux ma queue ? »
– « Oui Maître. »
– « Tu la veux comment ? »
– « Je ne sais pas. Mais s’il Vous plait, je la veux. »
– « Tu la veux forte, ou tu la veux douce ? »
– « Forte Maître, forte, j’ai envie. »
– « Perdu, tu l’auras douce. Je veux que tu saches … »
Alors, tout en m’enfonçant lentement en elle, je lui ai décrit, penché à son oreille et seconde après seconde, tout ce que je ressentais en la pénétrant. La moindre contraction de son sexe, ou du mien, le petit passage au début, délicat, la chaleur qui monte petit à petit sur ma queue, ainsi que les mille détails et recoins de ma pensée à cet instant-là.
Elle répondait, commentait en ahanant, gémissait mais je sentais bien qu’elle n’avait qu’une envie, c’est que je l’enfile d’un coup jusqu’à la garde.
Alors, la deuxième fois, je me suis redressé, l’ai empoignée par les hanches et l’ai pénétrée d’un coup. Et l’enfilage a commencé.
Qu’est-ce qu’elle est bonne ! Je ne sais pas si c’est sa cambrure de reins, la courbure de ma queue ou les deux qui se combinent à la fois, mais c’est magique tellement elle coulisse bien sur mon sexe. Elle me va comme un gant, je lui vais comme un gland, il n’y a pas d’autres mots.
Un peu plus tard, pour pimenter un peu – inspiration subite – je lui ai posé une question.
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Et là, tout ce que je viens d’écrire au-dessus, ça n’existe pas. Ça n’existe plus tellement ce qui a suivi était à hurler de plaisir.
Je lui ai posé une question :
– « Tu veux que je te frappe ? »
Et elle m’a répondu :
– « Oui. »
Rien d’urgent, de masqué ni de refoulé dans ce « oui ». C’était comme si je lui avais juste demandé « tu veux un massage ? ». Et elle m’a répondu « oui », tout simplement. C’était une évidence à ce moment là. L’enfilage était tellement bon, la soirée si fusionnelle, qu’elle et moi avions alors ensemble le désir de cette fusion supplémentaire, le désir que je la maltraite, que je la bouscule, que je secoue et la gifle dans tous les sens, qu’elle perde pied, qu’elle perde le souffle, qu’elle ai un peu peur, tout en sachant que je ferai attention … mais un peu peur quand même.
Alors ses fesses et son dos se sont petit à petit recouvert de rouge. Mes mains luisaient, elle criait, elle pleurait sans larmes, et en redemandait. Je ne sais plus ce que je racontais, j’inventais mille prétextes bidons pour lui mettre encore une série de gifles. Je ne sais même pas si elle écoutait. Moi, j’étais emporté par cette folie. Je lui mettais en même temps des grands coups de reins avec ma bite, la choppais par le cou, par les cheveux, lui envoyais des claques à la volée, par paquets entiers, puis me calmais, reprenant mon souffle tout en la limant en mode normal, avant de recommencer de plus belle. Le drap en-dessous d’elle ne ressemblait plus à rien, noyé par sa mouille.
Je n’ai même pas joui, ni elle non plus d’ailleurs. Je me suis juste arrêté à un moment, me suis jeté sur le coté, et l’ai fait tomber avec moi. Mon sexe était encore en elle. Je reprenais mon souffle et Clochette me regardait par dessus son épaule, les yeux noyés dans ses cheveux collés.
Alors je me suis dit, et cela faisait longtemps que je le savais :
– « Cette fille, j’en suis frapadingue. »