Dites-moi, cher-e-s ami-e-s, vous viendrait-il à l’idée de dire « L’équitation c’est nul » après seulement une demi-heure de poney ? Ce ne serait pas crédible, n’est-ce pas !
Alors, ami-e-s libertin-e-s pur jus, croyez-moi : une demi-heure de Croix de Saint André ne suffiront pas à vous faire saisir ne serait-ce que le début d’une esquisse des sensations qu’on peut y ressentir. Soyez modéré-e-s alors dans vos jugements sur ce que vous ne pouvez ou ne voulez pas vivre.
Quant à vous, ami-e-s BDSMeurs/et BDSMeuses pur sucre, sentencez moins véhémentement et moins souvent sur le libertinage, je vous prie.
Avoir plusieurs partenaires, en même temps ou bien l’un(e) après l’autre, se laisser séduire par de multiples contacts sensuels, comment pourriez-vous en comprendre la puissante ivresse après une première et simple expérience de deux bouches sur votre sexe ?
Et vous mes complices Poly, dernier-e-s arrivé-e-s dans la galaxie des étiquettes sexo, pourquoi dites-vous si souvent « je suis poly, mais pas libertin, nuance. » Est-ce donc une tare, une marque de dégénérescence d’être libertin ?
Pourquoi ne dites-vous pas avec autant d’affirmation, pour le cas ou vous seriez hétéro : « Je suis poly, mais pas bi, faut pas déconner ! »
Et d’ailleurs, que connaissez-vous du libertinage ? Quelle en serait une définition à peu près admise par toutes et tous ? Et l’avez-vous déjà expérimenté ?
Si seulement on se définissait soi-même par ce que l’on est, et pas par ce que l’on n’est pas, chacun pourrait vivre sa vie, au triple galopin, sans se soucier de savoir vers où courent les autres.
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Bon, sinon et pour en revenir au titre de mon post de ce jour : le cuni, c’est quoi finalement ? C’est poly, BDSM ou libertin ?
Et je vous le livre quand ?
D’Ange Heureux Cunique en son genre